Les Garennois fraternels – Le Parisien

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La mairie lance une plate-forme pour inciter les habitants à donner du temps aux autres. Une minute, une heure ou un jour pour recoudre un bouton, réparer un appareil ou tondre une pelouse. Une idée inspirée à Philippe Juvin par… les mémoires de Barack Obama.

« Je vais réfléchir à ce que je sais faire mais pourquoi pas… » Julien, la petite trentaine, pourrait bien rejoindre les rangs des bénévoles de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). La municipalité lance le dispositif Un jour, Une heure, Une minute, officiellement mis en place ce jeudi. Le but est de proposer aux habitants de la ville de se rendre mutuellement de petits services. « Nous créons une véritable communauté, Les Garennois fraternels », annonce Philippe Juvin, député LR et ancien maire de La Garenne.

Celui qui a été à la tête de la ville pendant 21 ans a longtemps mûri ce projet. « Je refuse que la ville devienne un désert d’hommes comme disait Albert Camus. Et pour lutter contre cela, je crois au bénévolat et je veux y amener les Garennois », martèle Philippe Juvin. Le principe de base est simple : « Contrairement à ce que beaucoup croient, tout le monde a du temps et tout le monde a des compétences », ajoute l’élu. Chacun peut ainsi donner une minute, une heure, voire une journée complète aux autres.

L’inspiration n’est pas venue du coin de la rue mais… d’outre-Atlantique. « J’ai eu l’idée de ce système en lisant les mémoires de Barack Obama. Son équipe avait créé ce concept pour chercher des bénévoles de campagne. C’était une de mes promesses des municipales en 2020. Le message est de dire aux gens : Vous êtes tous uniques et vous êtes tous indispensables », se souvient l’élu.

« Tout le monde a quelque chose à apporter »

Un jour, Une heure, Une minute couvre un spectre infini de possibilités. En une minute, on peut contacter une voisine seule, prendre des nouvelles de quelqu’un, sortir les poubelles d’un voisin malade, etc. Cuisiner, jardiner, aider un novice en informatique, recoudre un bouton, réparer un appareil électroménager, donner un coup de main pour des démarches administratives, accompagner quelqu’un faire ses courses ou relire des devoirs estudiantins sont autant d’exemples cités par la mairie. On retrouve ici l’esprit des repair’cafés, où les compétences sont mises en commun.

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